Je pourrais recommencer là où j’en étais ce matin, tout content de voir et prendre des avions… Mais je vais retourner bien plus loin en arrière.
En 1992, Les Petits Violons sont venus donner une série de concerts en Pyrénées-Atlantiques et dans les Landes (sud-ouest de la France). L’organisateur de cette tournée était un heune homme charmant, avec qui nous avions fraternisé. L’année d’après, nous étions retournés en famille dans la même région et avions partagé, en quatuor à cordes familial, deux concerts avec l’Otxote Leinua, petit ensemble vocal masculin dirigé par le même charmant jeune homme. Il y avait dans le concert une partie de chants basques, une partie de quatuor à cordes, et une chanson commune, La complainte du phoque en Alaska.
Je me souviens encore vivement de l’émotion d’entendre le début de cette chanson, par ce groupe qui sonnait tellement chaleureux et délicat. Cette année-là et la suivante, nous avions fait de grandes fêtes avec tout le monde.
À travers les années, un certain contact a été conservé, soutenu au début, lorsque ma ou mes sœur(s) allai(en)t jouer aux Fêtes de Bayonne ou ailleurs au Pays Basque… Jouer ou juste fêter.
Une manière de point culminant a été le mariage du charmant jeune homme. Le chœur était venu interpréter le chant basque préféré de mon père, lorsqu’il était reparti après la noce. Autre moment de vive émotion.
Avec les années, j’étais retourné à Bayonne, quelques fois, visiter les amis du chœur et la mère du charmant jeune homme (et d’un autre choriste, tout aussi charmant, dans un style bien différent, et d’un autre charmant jeune homme, encore bien différent mais pas chanteur, plutôt danseur…).
Avec plus d’années, je suis retourné moins souvent en grand voyage en France, j’ai un peu perdu contact.
Mon père a revu le charmant jeune homme lors de son dernier voyage en France, à l’été 2011.
Puis, passant par Facebook, la fille d’un des chanteurs du groupe, qui vient étudier au Québec, retrace ma sœur et prend contact. Puis, les parents de la fille (donc, l’ancien chanteur en personne) viennent visiter leur fille à Montréal et on fait un grand souper très fou, avec mes deux sœurs et des danses basques, entre autres. C’est fou, c’est comme si nous nous étions vus l’avant-veille!
Puis, lorsque je me décide de marcher vers Compostelle, je me souviens que l’ancien chanteur venu à l’automne vit pas mal près de Saint-Jean-Pied-de-Port, point de départ de ma marche. Je reprends contact è mon tour; contact très chaleureux dès l’abord. La conversation passe sur ce que je voudrais faire en passant près de Bayonne; je parle de la mère des charmants jeunes hommes…
(En fait, être passé pendant les vacances, j’aurais bien aimé revoir tout le monde…)
Un peu plus tard, j’ai la confirmation que oui, la visite va pouvoir avoir lieu. J’en suis bien content.
Alors, là, bon, je reprends mon récit là où je l’ai laissé, ce matin tôt à l’aérogare 2G de l’aéroport de Roissy. Il a plu, il fait frais, les conditions météo sur l’Europe sont moches. Quand, finalement, mon avion est prêt à partir, nous avons 50 minutes de retard, pour cause de météo pourrie à l’aéroport d’où venait l’avion.
Nous décollons pour Biarritz. En vol, le commandant avertit que ce sera pourri en arrivant. Il n’a pas menti. Lorsque nous repassons sous les nuages, les hublots ruissellent. Lorsque nous nous posons, un avion qui décolle soulève des trombes d’eau. Lorsque j’arrive à l’aérogare…
Lorsque j’arrive à l’aérogare, les amis sont là, avec le charmant (et un peu moins) jeune homme. Je suis ravi de cette bonne surprise.
Bon; je récupère mon sac à dos et un chandail un peu chaud… et un poncho du modèle sac-de-vidange que je m’étais fait donner pour un cas de dépannage. Mettons qu’il tombe bien: il pleut comme vache qui pisse, dans le sens de: tout un troupeau!
Programme: courir à la voiture, aller voir la mère des charmants jeunes hommes et jaser un moment, aller dîner avec le charmant frère du charmant jeune homme, aller m’acheter un coupe-vent (!!!) et deux ou trois items qui me manquent encore, puis les amis me conduisent chez eux.
Joie des retrouvailles, pour la mère comme pour moi, échange de nouvelles sur mes sœurs et ma mère à moi, conversations sur la vie qui passe tellement vite qu’il est déjà temps d’aller dîner…
Petit tour en auto dans Bayonne,, superbe ville, et rencontre du charmant frère, qui… Ben mautadine! Il est retraité! Que disais-je sur le temps qui passe vite?
Excellent dîner en ville; on dirait que mes amis connaissent tout le monde, tellement il y a de gens qui les saluent!
Puis, allez, hop, en voiture pour la maison des amis. Là, je crois que je vais raconter en image ce que j’ai vu. Mais pour ce faire, va me falloir un second article, je crois… Mon cellulaire répond de plus en plus mal à l’édition de celui-ci. Alors, ça va continuer avec les Images du voyage.