Ce matin, demi réveil vers 4h et quelques, lors des premiers mouvements; réveil pour de bon vers 5:05 lorsqu’un de mes voisins échappe quelque chose par terre: monnaie, pilules, je ne sais pas (il fait noir!), mais ça roule partout! Et pouf, nous voici tous réveillés!
Ceux qui me connaissent (ahem) ne seront probablement pas surpris de savoir que j’ai été parmi les derniers sortis du vaste dortoir. Encore que… Peut-être un petit peu en sachant qu’il était 5:44.
Départ dans la fin de la nuit, arrivée du côté de Granon au lvere du jour… Pas de « vrai » café dans le hameau; juste une auberge « donativo », où on peut se faire chauffer de l’eau au micro-ondes pour se prendre un café instantané… Bon, je dois être plus bourgeois que je ne le pensais, finalement… Je me prends un jus, tout de même, donne quelques sous puis repars.
En chemin, je rejoins Kap Soo, qui me demande pourquoi je suis sur le Camino. Je ne le sais pas encore. Elle me demande si je suis marié. Non. Pourquoi? Parce que j’ai peur…
-Aaaah, voilà, vous savez maintenant! Moi aussi, j’ai peur, j’avais des parents qui toujours me disaient fais pas ci, fais pas ça, il y a des gens qui… they blame you. Mais maintenant, nous pouvons laisser les peurs!
La route changeait juste à ce moment-là; nous venions d’entrer en Castilla y Leon.
Merci. Le Camino m’a peut-être donné une grande sœur, aujourd’hui.
English digest: coffee in Granon sucks but people on the Camino can wrench your guts.