Christina est Brésilienne et Italienne (héritage de son arrière-grand-père), elle parle portugais, bien sûr, mais aussi français (très bien, même si elle ne me croit pas quand je le lui dis), anglais et italien.
Son fils vit à Londres; il est Brésilien, Italien et Anglais, mais ce n’est pas ça qui est important dans l’histoire. Ce qui compte, c’est qu’il a fait le Camino l’an dernier.
Christina voulait faire le Camino depuis longtemps, déjà. Son fils l’a encouragée, alors bon, elle se lance.
Ai-je dit qu’elle est déjà sexagénaire? Qu’elle marchait avec un couple qu’elle a fini par laisser derrière, parce qu’ils ne faisaient que 15 km par jour? (Elle en fait 20)
Est-elle pélerine? Non; plutôt marcheuse, comme moi, et heureuse de ce qu’elle trouve en chemin, et du temps seule, et… par anticipation, certaine d’être heureuse de retrouver sa maison et son confort!
Ah, je crois avoir oublié de préciser qu’elle a deux hanches artifielles… Et tout mon respect!
Deux hanches artificielles, mais elle n’est même pas la personne qui boite le plus sur le Camino.
Andrea lui a demandé, en soupant, si elle a un permis pour passer dans les aéroports, parce que ses hanches font certainement sonner les détecteurs de métaux; Christina dit que non, qu’elle passe toujours par une seconde machine et que tout finit toujours pas s’éclairer.
… Andrea dit alors que son mari a deux barres de métal dans un avant-bras… et qu’il déclenche toujours les détecteurs en Allemagne, mais jamais en Grèce.
English digest: respect for Christina, a nice walker of the Camino!