De Riego de Ambros à Cacabelos (22e étape, vendredi 9 juin 2017)

Bon; ce matin, j’ai essayé de filmer le paysage avec les magnifiques chants d’oiseaux depuis le balcon de Pilar, mon hôtesse de la nuit dernière, mais on me dit que le son n’est pas passé… Désolé… J’ai filmé directement dans WordPress, je ne sais même pas comment récupérer le film pour le mettre dans Youtube…

… Toujours est-il que je n’étais pas totalement content de partir si tard… Sauf que Pilar m’a très aimablement offert non pas un mais deux cafés, et raconté plusieurs histoires depuis qu’elle tient pension. J’ai appris beaucoup de choses… Comme l’histoire de ce pèlerin allemand, qui lui dit quelque chose qu’elle ne comprend pas, puis dessinne… et elle se souvient alors que c’était lui qui frappait aux portes, il y a cinq ans, plié en deux au beau milieu de la nuit, et pour qui elle a appelé l’ambulance… Et gardé ses effets dans la chambre, pendant les jours de son hospitalisation. Elle m’a aussi raconté cette patiente qui était tombée et marchait croche, qu’elle a emmenée à l’hôpital où on lui a diagnistiqué une fracture. Ou encore cette voyageuse qui prend une chambre pour une personne mais se trouve mal de voir qu’il y a deux lits dans la chambre… Descend et montre à Pilar un écran sur son cellulaire où il est traduit qu’elle ne veut pas partager sa chambre avec un homme! Et Pilar de lui expliquer que la chambre est à elle seule…

L’histoire la plus émouvante était celle de cette voyageuse, il y a peu de temps, qui passait pour la septième fois, oui, son septième Camino… Elle l’a fait avec son mari, avec ses enfants, de plusieurs manières… Et le faisait seule, cette fois-ci, et pour la dernière fois, en mémoire de son mari décédé…

Ensuite, nous avons cueilli plusieurs cerises et je suis parti. Et grâce à l’influence de Michaël et de Pilar, j’ai descendu la première pente, assez raide merci, sans bâtons, et même en mangeant des cerises! Mes pieds étaient à la fête.

J’ai assez rapidement rejoint François, un Charentais, qui descendait moins vite, nous avons jasé quelques instants…

Puis j’ai rejoint Breida, une charmante Irlandaise qui descendait pas mal moins vite, et nous avons passé un bon bout de la journée ensemble: déjeuner à Molinaseca

(en compagnie d’un bassiste brésilien qui avait joué ici la veille: Anton)…

… café à Ponferrado (magnifique ville!)

et dîner à… zut, j’ai oublié. Tellement de villes et villages en si peu de temps! Et j’ai oublié mon guide à l’hostal…

Nous nous sommes laissés à la ville avant celle où je suis maintenant, qui s’appelle Cacabelos. En arrivant à l’albergue, surprise: Michaël est là, qui m’attendait presque.

Quelques paysages:

English digest: Lovely day walking, for most of the time, with a charming Irish lady, Breida. Enjoy your Camino!

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