J’entends un tracteur approcher, derrière la maison qui cache l’angle du chemin. Il y a d’abord un grand chien noir qui arrive en courant, s’arrête pile au coin, se retourne un bref instant et repart en courant et me croise sans un regard, tout occupé et content d’ouvrir le chemin au tracteur. Le fermier, lui, répond à ma salutation d’un geste et d’un « ¡Ola! » que je lis sur ses lèvres à travers la vitre de la cabine.