- … La journée avait pourtant bien commencé… Deux vols, trois aéroports, des tas d’avions (incluant « mon premier » A350, et un Concorde! Ma cousine, ses filles, sa mère! Que je n’avais pas revue depuis si longtemps! Les framboises du jardin, les fleurs, le petit dîner…
L’idée folle de chercher un violoncelle, la recherche couronnée de succès! L’expédition pour aller chercher le violoncelle, avec la machine qui refuse mon billet de 50 euros, mon portefeuille où il manque un euro pour compléter ma commande au tarif inférieur, mon humeur ronchonne lorsque je retourne m’adresser à l’agent au comptoir qui n’a pas de monnaie et qui vient m’aider à faire passer mon 10 euros, en me remerciant parce que « même quand vous vous impatientez, vous restez calme! »
L’expédition dans cette boutique de fromager, près de Beaubourg, où l’odeur sortant des comptoirs est proprement affolante! Et il y a deux violoncelles au sous-sol, et un gars archi sympa qui m’en prête un! Et repartir avec le violoncelle dans Paris, chouette, et arriver un peu en retard, ma cousine chante déjà, et elle termine « Les feuilles mortes », zut, j’aurais pu la jouer… Bon…
Deux ou trois pièces plus tard, je m’installe et commence à jouer sur « The man I love ». Dès le début, ça va bien, excellente entente avec Red , le guitariste, et Rémi, le bassiste, ainsi qu’avec ma cousine. Je finis par jouer beaucoup plus que ce que je pensais, nous avons beaucoup de plaisir et le public aussi.
Sauf que, pendant la pause, je reçois un courriel troublant, qui m’annonce que Quynh, qui est en voyage en Europe avec Mathieu, son fils cadet, s’est fait voler son sac à mains, en chemin vers le resto où nous jouons…
Bon, nous reprenons… Ça continue de bien aller, dans notre petit concert, mais… Juste quelques minutes après que nous ayons fini, Quynh arrive comme une bombe, énervée, Mathieu est secoué aussi, évidemment.
Des gens ont bel et bien attaqué leur taxi, brisé la vitre et sont partis avec sa sacoche, contenant argent, passeport, cartes de ceci et de cela…
Quynh me demande de l’accompagner demain matin à l’ambassade, pour que Mathieu et elle puissent se faire faire des passeports temporaires… Bon, ok…
Mais le charme magique entourant mon voyage est rompu, je crois…
Enfin, nous verrons demain. Avant cette crise, je me sentais encore abondamment gâté par le Camino…
English digest: it is late and I am exhausted.
Le dure retour à la réalité des gens sans scrupules ! Ce n’est malheureusement pas toujours aussi beau que sur le camino 🙁