Alors, cet été et cet automne, il y a eu l’OSS (Sherbrooke), la Sinfonia de Lanaudière (quelques fois), l’OSG (Gatineau), l’OPNM (Orchestre Philharmonique du Nouveau Monde, couronne nord de Montréal), pour deux programmes, l’OSD (Drummondville) en dernière minute: j’ai été appelé moins de deux heures et demie avant le début de la première répétition!
Il y a eu Franck, Ravel, Sibelius, Haendel, Mozart, Schubert, Vivaldi, les Beatles et, bien sûr, des chansons de Noël (on n’y échappe pas!).
Il y a eu beaucoup de route, parfois seul, parfois avec des compagnons et compagnes fort agréables, souvent en auto, parfois en bus. Il y a eu des repas sur la route, en groupe, seul, de la cuisine dans un petit appartement… Une trouvaille: Saint Sushi, sur Duluth.
Des moments de stupeur, comme lorsque la violon solo demande au chef:
-Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse, ici?
-[il regarde sa partition en tournant les pages] Euh, on va reprendre au début.
-Mais… On fait quoi?!?
-Euh… Ça va certainement aller mieux la prochaine fois…
Un moment d’inquiétude lorsque la violon solo est passée par-dessus bord d’une scène non protégée, heureusement sans trop de mal. N’empêche… grrr…
Un moment de froid intrigant, au festival d’opéra de Québec: c’était l’été, en principe, mais tout le monde était en manteau: on gelait!
Des moments de grâce lorsque j’ai eu le privilège, comme violoncelle solo, d’accompagner les chanteuses dans le Gloria de Vivaldi.