Esquissé passé, Outremont, jeudi 14 décembre 2017

La grand-mère est allongée sur le divan, juste à côté. Au début, elle a commenté (félicité) quelques fois, mais là, elle ronfle, carrément.

Le chien, ou plutôt le chiot, a été castré il y a quelques jours. La pauvre bête se promène avec un collier en entonnoir, ce que les anglos appellent un col élisabéthain (c’est pas une blague), et se cogne un peu partout. Au début de la leçon, il jappe férocement. Bon, eh, je suis juste en train d’accorder!

Mon élève appelle son mari, pour qu’il vienne s’occuper du chien; T. passe et joue avec le chien trois minutes puis retourne au match. Il remontera quelques fois, descendra le chien, qui remontera systématiquement.

Max (le chiot en question) finit par se trouver un jouet qui lui convient: un genre de dinosaure (un stégosaure, me semble), violet et bleu, avec des écailles jaunes.

Il installe sa peluche entre les deux chaises de la leçon de violoncelle et se met à la zigner énergiquement. Je le regarde faire, en disant: « Trop tard… »

Je ne sais plus si c’est le chiot qui zigne ou la grand-mère qui ronfle, mais K. et moi éclatons de rire.

La soirée et la leçon ne sont pas finis. Max pissera de joie lorsqu’il reconnaîtra l’amie d’O., le fils de K. et T.

Euh, oui, pardon? La musique? Ben, ça va très bien, merci!

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