Le voyage vers l’Asie, Saigon, samedi 24 février 2018

Il faut des visas. Nous avons commandé les nôtres d’avance, à l’ambassade. Nous ne savions pas qu’il nous en faudrait un autre, ailleurs… J’y reviendrai.

Il faut aussi prendre l’avion sur de longues distances, A priori, ça m’inquiétait un peu, moi qui aime tant l’avion: me lasserais-je après tant d’heures?

Le premier vol, AC17, nous a conduits au-dessus du Groenland puis du Spitzberg avant de redescendre vers la Sibérie. La nuit est tombée remarquablement vite, pendant ce vol polaire. Puis, au petit matin, nous survolons la Sibérie. La première de toute une série de premières, dans mon cas.

Il y a eu le lac Baïkal…

Puis ça c’est en Chine…

(Ajout) Quelque part au-dessus de la Chine, je perçois une agitation et me réveille. Devant moi, une femme d’un certain âge est assise sur le siège normalement réservé aux hôtesses et elle ne semble pas bien du tout, teint gris, son compagnon et une jeune femme s’empressent auprès d’elle. Coup de coude à Quynh, qui dormait dur et qui hésite… « Vas-y… » Elle y va. Elle fait étendre la dame, prend son pouls et sa pression lorsque l’hôtesse a apporté la trousse médicale de l’avion. Choc vagal. La dame se calme, reprend des couleurs. J’admire, apprécie et aime l’autorité toute en délicatesse que manifeste Quynh dans ces situations-là. Elle est vraiment douée.

(Ça me fait repenser à une intervention que m’a raconté la mère d’un de mes élèves, il y a quelques jours, intervention plus dramatique! Fin de l’ajout.)

Puis Shanghai et sa pollution…

L’aéroport de Shanghai est énorme. J’ai lu quelque part que c’est le premier aéroport international pour la Chine continentale. Vu le nombre d’avions qui passent, je ne serais pas surpris. Vu le nombre d’avions stationnés, de passagers dans les couloirs et dans le hall d’immigration, pas surpris non plus. Vu le nombre de guichets d’immigration, toujours pas surpris. Par contre, vu le nombre d’agents d’immigration dans les guichets, c’est nettement moins favorable.

Les ressortissants de quelques pays, dont le Canada, sont dispensés de visas s’ils restent moins de 144h (six jours, quoi) sur le territoire. Ça semble bien, à première vue. Sauf qu’il faut quand même remplir un formulaire de demande d’exemption de visa, en deux parties (ben oui, une pour l’entrée et une pour la sortie, quoi…), avec prise de photos sur place… quand on a finalement reçu un exemplaire du formulaire (il en manquait, évidemment), puis voir une paire d’agents d’immigration… car c’est tellement de boulot, gérer ces exemptions de visas, qu’ils sont deux par guichet, pour chaque personne qui passe. Ça prend un temps fou. Tout ça pour récupérer les bagages, marcher jusqu’à l’autre terminal, se réenregistrer, repasser deux fois les contrôles de sécurité et aussi le contrôle de passeports pour la sortie (avec reprise de photo et comparaison avec la précédente… Quoi, le transfert de bagages? Non, ça ne se fait pas à Shanghai Pudong. Et vous devez ressortir de la zone sous douane pour transférer, même entre deux vols internationaux.

Bref, vous voulez faire un transfert à Shanghai Pudong? Ma suggestion: non.

-///- cela dit, je continuerai demain. 12h de décalage, c’est brutal.

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