Le jardin zoologique et botanique de Saigon, lundi 26 février 2018

  1. Ce matin, nous avons pris notre dernier déjeuner à l’hôtel, avant d’aller visiter le Jardin botanique, puis dîné à l’hôtel avant de prendre le taxi pour rejoindre l’appartement que ma mère a réservé.

Ma mère se fait une fête de visiter un jardin botanique. En arrivant devant celui de Saigon, Quynh a eu une réminiscence heureuse de visites avec sa mère et son frère, lorsqu’elle était petite. En entrant, nous avons réalisé, en particulier en voyant le plan, que le jardin zoologique et botanique de Saigon est surtout orienté sur le côté zoologique.

…D’ailleurs, mon entrée a été un peu particulière: à deux pas de la guérite d’admission, j’ai été  attaqué par plusieurs fourmis rouges. J’en ai eu quelques-unes qui ont tenté de coloniser mes sandales et mes poils de jambes! Et voilà Quynh qui se marre en disant qu’elles en ont marre de bouffer de l’asiatique, qu’elles sont bien contentes de pouvoir déguster du blanc! Gnarf Reste que j’ai été paranoïaque pendant plusieurs minutes, par après.

Il y a des bonsaïs à ne plus savoir quoi en faire, des orchidées magnifiques, des plantes ornementales présentées d’une manière qui fait un peu intermédiaire entre le magasin de fleurs et le jardin botanique, et des animaux.

Cette espèce de cigogne a tenté de bouffer la grenouille sur la margelle, en vain, puis est partie se promener dans un massif de fleurs en cherchant sa pitance. Quelques minutes plus tard, nous sommes arrivés devant une vaste cage où il y avait plusieurs cigognes du même genre, et alors celle du début de la visite m’a fait penser au crabe enfui de la veille. J’ai aussi repensé, en voyant les bébés cigognes au nid, à toutes les cigognes vues le printemps dernier, sur la route de Compostelle…

Tout le brin de visite du zoo que nous avons eu le temps de faire (pas grand-chose, en fait, mais nous avons vu des tigres, des ours, des dromadaires, des crocodiles et des rennes japonais, en particulier) a suscité en moi des sentiments contradictoires. Un peu de gratitude de voir de près ces animaux que je ne verrais pas dans la nature, mais aussi beaucoup de peine de les voir s’emmerder solidement dans leurs cages. Je me suis demandé si on pouvait parler de dignité pour les animaux… Ça m’a également fait penser au livre de Grand Corps Malade, où il raconte son passage en centre de rééducation, après son accident, en le comparant à une prison; ma mère m’a passé ce bouqin, je viens de le terminer ce matin, justement!

Je n’ai pas voulu photographier les animaux captifs, sauf ces petits singes, dont la pitance était chapardée par des rats, qu’on devine au fond de l’image!

En sortant, un autre animal en liberté a bien voulu que je m’approche un tout petit peu pour le photographier…

Ajout: Quynh a pris cette photo magnifique et tragique à la fois…

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