… Eh, oui, car demain matin commencera notre long retour: en tout, nous en aurons pour probablement autour de 25 heures sur la route, entre notre appartement de Hanoï et nos maisons à Montréal.
Ce retour arrive juste après la journée qui m’a semblé la plus plaisante de notre séjour à Hanoï, en vérité. Je crois que le meilleur sommeil, après la nuit ruinée par la tempête, et le beau temps, après les journées grises, y ont beaucoup contribué.
Nous avons commencé par visiter le Templs de la Littérature. Oui, telle chose existe, Il y a ici des stèles portant les noms des gagnants du concours d’entrée dans l’administration impériale, pendant une grande portion du Moyen-Âge, plus un temple en hommage à Confucius.
Nous sommes loin d’avoir tout vu à Hanoï, mais c’est certainement un des plus beaux endroits de la ville; probablement même du pays.
Nous avons dîné tout près puis marché vers une boutique qui fait des gâteaux que Quynh veut ramener à Montréal. Le chemin le plus direct passe par le boulevard qui longe le Ministère de la Défense. Les mêmes gardes, ou leurs collègues, sont toujours aussi hostiles, même lorsqu’on passe sur le trottoir d’en face. À ne pas vraiment comprendre pourquoi la rue n’est pas carrément fermée à la circulation piétonnière.
En tout cas, il y a encore des cités interdites. Dans le temps, c’était pour protéger les concubines de l’empereur; aujourd’hui, je ne sais pas trop à quoi ça sert, mais ça existe, clairement.
Publicité mensongère (sur le côté de l’Army Hotel):
J’ai envisagé d’acheter des gâteaux pour mes élèves, mais la vendeuse a dit que leur durée de vie était tellement courte que je ne me rendrais même pas à mardi soir… j’ai renoncé.
La marche nous a fait passer par des rues que nous n’avions pas encore parcourues..
Seule fausse note: nous sommes retournés en vain au café Thuy Ta, sur la rive du lac Hoan Kiem; personne n’est venu prendre notre commande. Tant pis, nous avons fini nos courses et soupé à la délicieuse crêperie Banh Cuon Ba Hanh, que je recommande sans hésiter.
Là, nos valises sont faites, il se pourrait bien que je n’écrive plus d’ici Montréal…
Pourtant, me semble que j’avais encore quelques détails pratiques à dire… Nous verrons ce qui me reviendra demain.