Il y a un piano public et un monsieur qui semble connaître son affaire, pas jeune jeune, qui traverse des partitions pas mal sans fausses notes. Il fait beau soleil, sur le trottoir en face, la vendeuse, peut-être même la patronne, d’une boutique de mode féminine, belle blonde, cheveux courts, début cinquantaine, porte une très jolie robe, très colorée, motif floral, très seyante. Elle arrose ses plantes à fleurs avec un énorme arrosoir rouge vif. Elle danse un tout petit peu… L’effet du pianiste? Non: elle a des écouteurs aux oreilles et le cellulaire à la main… Elle sourit en voyant que je la remarque.
Le pianiste joue « Eight days a week ».