Ma mère, qui ne regarde pas à la dépense, a décidé de nous offrir un souper mémorable, ce soir.
Nous avons pris, en entrée, de la Mozarella Fior di latte et du Prosciutto di Parma DOP (appellation d’origine contrôlée), avec un Prosecco, puis des lasagnes industrielles mais excellentes, avec un chianti ma foi très honorable, probablement le meilleur vin rouge de notre voyage; puis, pour finir, des cantucchini al vin santo chianti DOC.
Ça a coûté un peu moins de 35 euros en tout, autrement dit moins de 54 dollars, donc un peu plus de 26 dollar par personne, vins compris.
Bon, d’accord, ce n’est pas un repas économique, non. Au contraire, c’est un genre de repas de luxe, qui aurait coûté le double, voire le triple, au restaurant, que ce soit ici ou à Montréal ou ailleurs.
… À Montréal, probablement que le vin à lui tout seul aurait déjà coûté plus que le double, en succursale de la SAQ…
Cela dit, le prodige n’est pas que l’économie relative de ce magnifique repas. Le prodige, dans un sens, c’est que le tout vient de la petite épicerie « Coop » à trois coins de rue d’ici… Nous ne sommes pas dans un quartier chic, ni même central, de Rome. Autrement dit, ce que nous avons pris ce soir peut correspondre au luxe ordinaire de M et Mme tout le monde de Rome…
Un peu comme si, au Québec, toutes les épiceries étaient des P.A. ou des Adonis, avec une section SAQ express…
C’est clairement un autre monde.