Ce matin, déménagement vers l’hôtel de notre dernière nuit à Hué, dîner à l’hôtel, dernière promenade en ville, dernier souper en ville, bière au sommet de l’hôtel puis, ben voilà, notre séjour à Hué sera pratiquement terminé au réveil demain matin. Au moins, ça veut dire qu’on va reprendre l’avion. Yé!
Je vais parler tout de suite de l’hôtel, pour finir sur une note plus belle… Parce que l’hôtel est défraîchi, c’est vrai, les sites de revue de ceci et de cela le disent… et ça semble créer une boucle néfaste, en notre époque médiatique privée… La peinture est abîmée, les rideaux ne sont pas très propres, les serviettes sont effilochées… Pourtant, il ne manque pas grand-chose pour que ce soit aussi magnifique que l’hôtel de Saigon… Et les gens sont très gentils et très attentionnés, vraiment. Auront-ils encore de l’emploi ici dans un an? Au bar-café au sommet de l’hôtel (belle vue sur Hué!), il n’y avait que ma mère et moi…
Oups, j’ai pris une photo mais avec l’appareil de ma mère…
Un petit mot sur Hué, qui n’est décidément pas aussi propre que Da Nang, de loin… mais qui a beaucoup de charme. Il y a beaucoup moins d’occidentaux ici que dans certains quartiers centraux de Saigon. Cela dit, je dois dire que, malgré les avertissements d’éviter ceci et de faire attention à cela, aucune fois nous n’avons senti de malaise, même en nous promenant dans les plus vietnamiennes des ruelles. Quelques fois, des gens nous saluent, souvent des enfants, juste comme ça.
Il y a une spiritualité très présente, avec des autels votifs partout ou presque.
C’est une terre de contrastes, avec le bruit incessant des avertisseurs et le trafic qui fonce partout, lentement (oui, je sais…), la courtoisie de l’homme qui tasse son scooter pour laisser passer ma mère… Mais le contraste le plus fort de la journée, c’était lorsque nous sommes arrivés à cet étang au centre de Hué, que nous avions manqué l’autre fois, la nuit étant tombée… Ça sentait les égouts, ça bruissait de trafic, et ce qu’il y avait à voir, c’était ceci: