Un privilège bien particulier, Paris, jeudi 20 juin 2019

Il faut d’abord descendre jusqu’au deuxième sous-sol d’un immeuble parisien, saisissante progression dans un univers de maçonnerie et de portes glauques, pour en arriver à cet improbable oasis de studio de répétition où ma cousine Emmanuèle et ses complices, Patrick le batteur, Rémi le bassiste (pardon, j’ai oublié leurs noms de familles…) et Red Mitchell, oui, « le » Red Mitchell, se retrouvent pour préparer leurs apparitions.

La répétition commence un peu cahin-caha, puis, après deux ou trois chansons, la groove s’installe. Diantre! Ils sont capables d’être très efficaces. Très, très efficaces! Ils reprennent, avec les moyens du bord, des arrangements prévus pour des formations beaucoup plus vastes, et ça marche. Voilà ma cousine qui rigole et perd ses mots parce que Rémi se balance sur une basse particulièrement obstinée…

On nettoie ceci, on replace ça, et hop! Voilà que des tas de titres sont passés et puis c’est l’heure de l’apéro. Apéro qui sera accompagné d’une telle quantité de petits plats d’olives, de bretzels et de pop corn que c’en sera presque un souper, à vrai dire.

Puis, comme il est tard et que la correspondance est difficile (la station St-Michel-Notre-Dame du RER est fermée), Patrick, très aimablement, nous reconduit, ma cousine et moi.

Ce que je retiens de la soirée? Deux choses:
-d’abord, il n’y a pas que les vins, les fromages et les champignons qui bénéficient de séjours en caves… Certaines chansons aussi!
-ensuite, que certains privilèges n’ont rien à voir avec les sous… Je me suis senti très privilégié d’avoir pu vivre ce moment. J’ai voulu le dire, les gars ne m’écoutaient même pas 🙂 Au moins, ma cousine m’a entendu.

Cela dit, merci encore, et bon spectacle!

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