Les larmes du matamore, 17 août 2017

Comme bien du monde, j’ai vu des images des événements à Charlottesville, images troublantes, particulièrement celles du reportage de Vice…  Dans ce reportage, une des dernières séquences montre un plutôt jeune homme qui commence par dévoiler son arsenal, et qui ensuite ne déplore pas vraiment la mort d’une contre-manifestante. J’ai aussi vu le petit vidéo tourné par le matamore du reportage de Vice, alors qu’il apprend qu’il pourrait être arrêté: maintenant, il pleure et dit qu’il a peur pour sa vie.

Au-delà de la tentation de la condescendance et du mépris, qui est forte, je dois l’admettre (et plusieurs commentateurs, dans des sites américains, y ont succombé énergiquement), il y a la question de la crédibilité de ce message (qui est aussi mise en cause dans plusieurs commentaires).

Cela dit, si c’est vrai, s’il y a aux États-Unis d’Amérique, une quantité non négligeable de gens qui ont vraiment peur pour leurs vies, peur de se faire enlever les armes sans lesquelles ils perdent tous leurs moyens, alors mon sentiment est que le début de n’importe quelle issue de cette situation pourrie passera par un puissant effort d’écoute, d’éducation au sens large et de déconditionnement.

Ce sera d’autant plus difficile, long et ardu, que l’image même des É-U d’A est déformée, même chez ses partisans les plus forts. C’est loin d’être le presque paradis sur Terre que proclament ses zélateurs les plus naïfs…

Conclusion sans histoire (5 juillet 2017)

Je me suis fait raconter une histoire de vie magnifique, je croyais pouvoir la conter, ce n’est pas le cas.

Je n’en garderai que les conclusions que j’en avais tiré, en attendant qu’une autre histoire me permette de nouveau de les illustrer…

« N’empêche… Je retiens deux aspects importants de cette conversation:

-d’une part, l’équilibre délicat à réaliser entre la discipline qu’est incontestablement la musique et l’exercice essentiel de la liberté qu’est la musique; et

-d’autre part, qu’un métier où on peut aider des gens à réaliser leurs rêves est un métier formidable. »

À ces conclusions, je vais seulement ajouter que l’exercice de la liberté n’est pas si évident que ça…

Retour de cinq semaines d’un voyage particulier… (Montréal, fin juin 2017)

Revenir en ville, ce n’est pas si difficile, je me reconnais; revenir chez moi, pareil; revoir ma mère, ma sœur, les amis, mon propriétaire, tout va.

Reprendre le violoncelle, ça va; improviser des accompagnements, j’en arrache un peu, mais pas de gros soucis; la lecture fonctionne correctement, la mémoire aussi.

Ce qui est vraiment étrange, après cinq semaines sans conduire, honnêtement, ce sont les stationnements parallèles… Ouargh, que je me stationne mal!

Étrange leçon…

Aujourd’hui, j’ai rencontré quelqu’un qui est dur d’oreille… et qui parle, systématiquement, lorsque je lui adresse la parole…

J’ai compris certaines choses, je crois…

Toi qui me lis, oui, toi, mais aussi toi, toi, et toi… Je t’ai fait la même chose, des fois, n’est-ce-pas?

Mes excuses…

English digest: sorry!

Jürgen et le plusse meilleur pays du monde

Jürgen n’a qu’une seule expérience du Canada… Toute une!

Voilà une vingtaine d’années, il a pris l’avion pour aller à Cuba, avec Cubana de Aviacion. Il n’y a pas eu de repas fournis en vol; que du rhum, mais c’est une autre histoire.

Donc, l’avion, qui était en vol depuis un bon moment, commence à descendre vers une île dans l’Atlantique… Mais pas Cuba: Terre-Neuve; l’avion ne pouvait pas prendre assez de carburant pour faire la traversée d’une traite.

Pendant que l’avion est ravitaillé en kérosène, les passagers doivent descendre de l’appareil et aller attendre dans l’aérogare. Mais on est en janvier et il fait -25°. Mais tout le monde est en short, chemisette ou t-shirt, sandales. Mais il n’y a pas de passerelle. Mais il n’y a pas de bus ni de transbordeur. Mais il y a 200 m à franchir…

Je ne sais pas de qui c’est la faute, mais c’est assez ordinaire comme expérience.

English digest: Canada, a warm country? Not always.

Fôte de phranssè

… y en a pas mal qui m’échappent … merci de me les signaler.

J’écris en utilisant un clavier dont les touches ne correspondent pas avec ce que je vois écrit dessus…

mais je promets de prendre éventuellement le temps de les corriger 🙂

Mise à jour… 27 mai 2017

J’ai rajouté des photos pour les trois premiers jours de mon expédition. J’aimerais pouvoir en rajouter plus… malheureusement, le téléchargement est d’une lenteur affilgeante, dans presque tous les cas.

Si par miracle je me retrouve près d’un routeur wifi efficace, pas trop saturé et que j’ai du temps (les trois ne sont pas arrivés en même temps depuis un moment), j’en mettrai plus.

Autrement, ben… aïe aïe aïe, je vais en avoir pour quelques heures (jours?) à mettre toutes les photos en ligne, pour les cinq semaines, à la fin de mon voyage…

Du moins, je vais continuer d’écrire.

… et finalement, je vois un avantage de Fb sur le blogue: avec Fb, je savais directement ce que pensaient les gens qui me lisent. Ici, les réactions sont beaucoup plus rares. Enfin, je suppose que c’est la différence de médium qui fait ça.

Bonne lecture et merci de me suivre!